lundi 3 décembre 2007

Pour faire durer le plaisir...


Hola vous tous !

Notre Thanksgiving break fut tellement bon, que je me permets d'en rajouter un petite couche après l'article déjà bien détaillé et illustré de Thomas.

Le point de départ de la grande rencontre fut donc Los Angeles mercredi 21 novembre. Louis-Marie, Olivier et Harry ayant pris des vacances un peu plus longues, ils ont tranquillement pu descendre la Highway 1 qui longe la côte Pacifique, pour arriver à LA, paysages sublimes en prime. Avec Antoine et Matthieu, nous sommes donc arrivés mercredi après-midi. Jeudi matin, de bonne heure pour éviter les bouchons de LA :-), nous partîmes donc en direction de Las Vegas. La route devient assez rapidement (enfin aux standards américains) une route au milieu du désert...sur laquelle on ne rencontre pas grand chose d'autre que des Starbucks accrochés à l'autoroute qui relie LA à Vegas. On passe d'ailleurs tout près du désert de Mojave, mais bon, faudra prévoir un autre trip pour ça.

L'arrivée à Vegas est impressionnante. Pour ceux qui n'y ont pas eu la chance de visiter cette ville du vice, c'est un champignon au milieu du désert. Sa naissance remonte en fait à 1931, lorsque l'Etat du Nevada décide de légaliser le jeu. La construction d'un grand barrage, le Hoover Dam, a par ailleurs permis à cette petite ville de se développer jusqu'à compter près d'un million d'habitants permanents! Ben oui, il en faut du monde pour faire tourner ces hôtels à plusieurs centaines de chambres chacun, 500, 600, 800. Qui dit mieux ? Le premier casino, le Flamingo, ouvrit ses portes en 1946 sur le Strip, la principale avenue de Vegas, avec tous ses hôtels et ses millions de néons qui illuminent la ville toutes les nuits. Et voilà comment Vegas commença à devenir la plus grande salle de jeu des Etats-Unis...
Certains y passent des semaines entières pour leurs vacances, nous on a préféré y rester un jour et quitter le lendemain pour retrouver le calme du désert et faire notre apparition dans la Vallée de la Mort.

Il règne en été dans la Vallée de la Mort la température moyenne la plus élevée de la planète. Ce phénomène est dû aux hautes montagnes qui enserrent cet ancien lac où se trouve le point le plus bas des Amériques : - 86 m sous le niveau de la mer ! Comme vous avez pu le constater sur les photos que Thomas a postées, les paysages sont presque...lunaires ! Le sol est très salé et laisse de grandes traces blanches par terre qui accentuent encore cette impression.
Malgré tout cela, il y a quand même une mini-ville au milieu de grand parc national : Furnace Creek. L'érosion a creusé un accès naturel dans les collines qui la bordent. L'eau pouvait donc couler et former une jolie oasis, terre d'accueil des Indiens Shoshone en hiver. Cet endroit abrite aujourd'hui le Golf le plus bas de la terre... Ah ces Américains, ils sont très forts pour arroser des terrains de golf toute la journée et te demander ensuite de ne pas gaspiller l'eau quand tu te douches et tu te brosses les dents :-)
Même si les paysages sont donc extrêmement rocailleux et salés, on peut trouver sur une surface de 40 km2 des dunes de sable, à l'endroit où convergent les vents de la région.

Mais au fait, pour quoi "Death Valley" ? Les Indiens l'appelaient Tomesha, " la Terre où le sol est en feu", un nom approprié quand on sait qu'un jour la température atteignit 57°C à l'ombre. Pendant longtemps, les voyageurs ont considéré cette vallé comme un obstacle insurmontable. Et c'est depuis qu'un groupe d'émigrants faillit y périr en 1849 qu'on lui donne le nom "vallée de la Mort".

Et pourquoi nous sommes nous donc levés à 04:30 samedi matin ??? Pour aller voir un endroit dénommé Zabriski Point au lever du soleil ! Bon, j'avoue, ce n'est pas vraiment de notre génération, mais moi j'ai un Papa qui adore le cinéma et qui m'a donc raconté toute l'histoire de ce fameux Zabriski Point. En bref, cet endroit fut rendu célèbre par le film d'Antonioni du même nom. Les rochers sont en forme de vagues, avec des tranches de couleurs différentes qui offrent effectivement un spectacle magnifique au lever du soleil. C'est vraiment connu, car quand t'arrive à un endroit à 05:30 am et qu'il y a déjà 10 voitures garées en bas, ça veut dire qu'autant de gens ont eu l'idée folle de couper leur nuit en deux pour voir ça... On est rassuré, ça valait le coup, et vive la campagne de pub Ray-Ban !

On en a donc eu plein les yeux, de différentes manières, entre Vegas et ce qui pourrait être son opposé, Death Valley. C'était troooooop bien !

J'espère que chacun de votre côté vous allez bien. Bises à tous !
Take care, comme on dit ici

Julie

5 commentaires:

Thomas a dit…

Pas mal, tu t'es bien gardée de me raconter tous ces details dans la voiture...pdt qu'on était sur place dis donc.
En meme temps je suis pas un bon touriste moi donc t'as peut etre eu raison. Mais quand même impressionnant la juliekipedia.
Enfin ca me fait plaisir de connaitre un peu plus en detail ce que je suis allé visiter lol. Grazié mille

Lolo a dit…

J'imagine que ça doit être difficile de voyager avec de pareils charlots allergiques à toute forme de culture. Je connais ça à la maison avec le gros et c'est pas facile tous les jours quand son unique horizon culturel est le nouveau film de Jim Carrey au cinéma.
Merci en tout cas, même le bibendum n'aurait pas fait mieux!
J'espère que vous allez nous tourner une suite à ce premire Ocean's eleven!

Bobolze a dit…

Mon gros , au lieu de te prendre pour un cinéphile, regarde les annonces! C'est avec Ben Stiller et non mon canadien préfré.

Enfin merci July pour ces commentaires. Parce que je connaissais Zabrisky comme étént un coureur de l'équipe CSC qui a gagné le prologue du Tour 2006.

Bisous!!!

July a dit…

En fait, Thomas, je ne savais pas tout au moment où on a visité... C'est surtout qu'en rentrant, j'ai lu ce que disait mon guide sur les endroits par où on était passé, et j'ai appris plein de nouvelles choses :-)

Thomas a dit…

Enorme bobolze, pour le tour de France